Je m’appelle Fabienne Sentis, j’ai 53 ans. Après des études en géographie, sciences politiques et sur le monde arabe contemporain, j’ai travaillé comme guide touristique puis en tant qu’institutrice pour les enfants en difficulté.
En 1996, j’ai suivi mon mari à Grenoble et depuis je suis mère au foyer. En 2003 nous nous installons à Voreppe avec nos trois garçons.
Grâce aux les liens crées par le biais de l’école, des activités sportives et musicales des enfants, les rencontres à l’espace femme qui n’était pas encore un centre social, à la qualité des équipements et de la vie associative, du cadre de vie, nous avions trouvé l’endroit où poser nos valises.
J’ai toujours fait du bénévolat que ce soit dans l’aide aux devoirs, les réseaux d’échanges de savoir ou avec la création d’un espace de jeux géré par les parents. Et parfois, lorsque l’on est bien dans un endroit, on souhaite s’engager différemment, franchir le pas, passer de l’engagement associatif à celui municipal.
En allant régulièrement écouter les débats du conseil municipal, j’ai décidé de m’engager au côté de Jean Duchamp, touchée par son éthique et son humanité.
En 2008 j’ai pris en charge le poste d’adjointe à la solidarité. Durant ce mandat, j’ai beaucoup appris, techniquement et humainement. J’ai pris la mesure de l’importance du travail collectif et transversal. Chaque action a des conséquences sur les autres domaines, d’où l’importance d’une cohérence globale.
Ce furent six années riches en rencontres et en réalisations de projets.
En 2014 les Voreppins ont choisi une autre équipe. Ce temps dans l’opposition m’a permis de prendre du recul mais aussi de conforter mes choix d’engagement. Il a été à la fois difficile et très formateur.
Je crois beaucoup dans les idées et les compétences des habitants pour s’engager et construire des actions novatrices. Depuis 5 ans, j’ai constaté combien il est facile en multipliant concertations et réunions publiques, de laisser croire à un travail collaboratif alors que ce n’est souvent que de l’information.
Favoriser l’implication des habitants demande de la part des élus du temps, du travail et de l’exigence.
Elle est nécessaire si l’on veut s’engager de façon volontariste dans des actions en accord avec les enjeux globaux de la planète tout en étant à l’écoute des enjeux de proximité.
Il s’agit de concevoir le respect du vivant, la transition énergétique comme une chance de mieux vivre et non comme une contrainte à notre liberté. C’est ce que notre projet vous proposera : déplacements, alimentation, agriculture, culture et implication du citoyen seront des enjeux forts.
Mais ne vous y trompez pas, toutes les listes vont verdir leur programme, ce sera à vous de déterminer la crédibilité de ces promesses.
Sans être dans l’illusion, je crois en l’action locale, à sa capacité à mettre en place des projets créatifs et innovants et je crois profondément à l’engagement sincère dans l’action publique.
Être tête de liste c’est s’exposer. Devenir maire c’est être responsable et assumer les choix de la majorité élue, c’est devenir aussi celle que les mécontents montrent du doigt.
Cette responsabilité je suis prête à l’assumer car je ne serais pas seule.
La municipalité est une équipe qui porte des valeurs communes et un projet partagé.
Merci pour votre soutien, confiance et participation.