Le Voreppe Emoi de juin porte différents messages sur lesquels nous vous proposons de porter un autre regard pour quelques-uns d’entre eux.
Page 2, le printemps est ponctué de commémorations (25 avril, 8 mai, 8 juin, 18 juin,…), des temps symboliques pour nous rappeler des périodes difficiles de notre histoire, le sacrifice de nombreux hommes et femmes dans la défense des valeurs de la république démocratique.
Nous sommes régulièrement présents sur ces temps de mémoire, mais plus ou moins sur les photos. L’important est de ne pas oublier notre histoire, les choix qui ont été faits et leurs conséquences, que l’ordre ne peut se substituer au besoin de Justice, que des inconnus deviennent des Justes parce qu’ils ont dit non.
Page 2 toujours, une nouvelle passerelle à l’identique.
Dès le début de la présentation du projet de réfection de la passerelle, nous avions demandé d’avoir un chiffrage pour une option pour une passerelle plus large d’une cinquantaine de cm pour permettre aux personnes en vélos, fauteuils roulants, poussettes de se croiser facilement.
La réponse a été non, car on garde la même assise béton. Argument caduc, car tout est refait.
Quand on l’a su, nous sommes revenus à la charge et la réponse : « on ne veut pas que les scooters passent ! ». Un choix décevant… et donc « à sens unique » !
Lors du conseil municipal de Mai, à l’occasion d’une question sur le coût final de la passerelle, monsieur le Maire nous dit que, de toute façon, ce n’est pas sur l’itinéraire du plan vélo.
Pourtant, un beau panneau sur l’avenue Chapays flèche la jonction avec la voix cycle de l’Isère par là. D’ailleurs, les nouveaux panneaux « plans de ville de Voreppe » implantés dans le centre affichent bien cette passerelle comme étant une piste verte…
Un nouvel exemple de la non volonté d’avoir une réflexion et des actions propres à la commune dans ce domaine. Ne ferait-on que si c’est financé par le Pays Voironnais ?
Voir nos précédentes publications à ce sujet – Tribune de mai 2021 : À bicyclette – Un axe mode doux bien à l’étroit
Page 2 encore, nous avons eu peur que la culture « soit mise à la poubelle »…
Mais nous voilà rassurés, c’est une mise en avant des possibilités du recyclage !
Le choix de la poubelle laisse rêveur. Sa facilité d’usage aussi (un accès facile à la culture, peut-être ?) ; quant au « style », on vous laisse juges !
Cette initiative de la médiathèque a été une belle réussite et il était important de la continuer.
Nous savions tous que le cinéma allait rouvrir à un moment où l’autre et qu’il faudrait déplacer cette boîte à livres.
Il y avait le temps, plusieurs mois, pour lancer un appel à projets sur ce thème. Voreppe est riche d’associations et d’habitants qui sont créatifs, aiment l’art plastique, utilisent des objets recyclés…
Mais non, pas d’anticipation, pas de discussion, pas de participation. Encore une fois ce doit être la faute au Covid.
Page 4, Élections départementales et régionales à l’arrosoir, pas de panique tout est prévu. Sauf peut-être le nombre d’électeurs … Ne laissez pas les autres décider à votre place. Venez voter !
Page 6, Les tarifs du cinéma augmentent… surtout les tarifs réduits à destination des plus fragiles. Une drôle de politique sociale de la ville.
Voir notre précédente publication à ce sujet – Augmentation des tarifs du cinéma
Page 8 : La fête de la jeunesse pourra avoir lieu et c’est bien.
Nous regrettons que les Voreppiades soient annulées pour la 3ème année consécutive, sans chercher une date alternative, en septembre par exemple.
Page 9 : il est important de ne pas rater le mot-clef : médiation.
Car, en lisant le reste « contre les incivilités », en voyant la photo, on pourrait croire à de la dissuasion ou de la répression.
On rappellera que le médiateur urbain est « une personne dont la fonction est d’être à l’écoute et de rechercher des solutions aux multiples interrogations et problèmes auxquels se heurtent les habitants d’une ville »… Encore une fois, il est bien dommage de réduire les incivilités à un phénomène de jeunes, voire de réduire le rôle des médiateurs au traitement d’incivilités !
Page 10, Le tracé qui rassure
Pour passer, comme le disait le poète Bezu « À, À, À la queue leu leu » (bien que certains puissent préférer les Bangles)
Encore un passage bien étroit, mais si le tracé rassure, on constate qu’il est peu pris en considération par les automobilistes, surtout quand il faut se croiser. Nous espérons que cette réalisation qui fait suite à une demande du comité de quartier, sera approfondie pour donner lieu à un aménagement plus structurant liant le quai du Dr Jacquin au débouché du chemin en terre. Et, plus largement, à un cheminement mode doux sécurisé de Racin au centre-ville, mais aussi du chemin du Gigot vers le centre.
Page 12 : l’enquête de communication a recueilli 230 réponses sur 4500 foyers, soit 5 % de taux de réponse. Faut-il y voir un message en soi ? 76.78 % de Voreppins satisfaits de la communication municipale c’est magnifique ! Un peu moins quand on sait que cela ne représente que 177 personnes.
Il semblerait que ce soit un taux normal de réponses sur des enquêtes spontanées.
Aussi restons modestes quant au cocorico.
Page 13, Des panneaux plus performants … enfin surtout plus énergivores et polluants. Est-ce les 165 réponses de personnes appréciant les panneaux électroniques qui ont motivé le choix des modèles des 4 futurs panneaux lumineux pour un coût de 75 000 euros ?
Voir notre précédente publication à ce sujet – Panneaux électroniques d’Information
Page 15 la région se met aux verS !« café compost, l’évènement régional… »
Le Pays Voironnais a développé depuis de nombreuses années des actions dans le domaine de la gestion des déchets verts et biodéchets et donc sur le compostage. Sur ces questions, le Pays Voironnais est plus pertinent que la région ; aussi, si la région veut renforcer les actions dans ce domaine, pourquoi ne s’appuie-t-elle pas sur les expériences locales ?
Mais non, il faut que chaque intervenant puisse mettre son sceau sur le moindre sujet porteur.
Peu importe les redondances, les usines à gaz, ce qui compte, c’est la communication que l’on fait. Et peu importe la pollution visuelle des panneaux que la région notamment impose à chaque fois qu’elle subventionne un projet.
Le premier critère n’est assurément pas la recherche d’efficacité.
Et l’argent du contribuable, y pense-t-on parfois ?