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Nous avons été stupéfaits de découvrir le paragraphe suivant dans l’édito du maire du journal municipal de juillet :
« Le 7 juillet, les électeurs sont appelés à voter au second tour des élections législatives. J’ai eu l’occasion, pour ma part, d’exprimer mon choix au premier tour. Pour le second tour, après le retrait de la candidate républicaine afin de faire barrage à l’extrême droite, je refuse, pour ma part de choisir entre les extrêmes. »
Par ces propos, Monsieur le Maire, en mettant sur le même plan le Nouveau Front Populaire et le Rassemblement National, va à l’encontre de la dénomination utilisée par le ministère de l’intérieur, renforcée par une décision du Conseil d’Etat de mars 2024, qui classe le Nouveau Front Populaire en union de la gauche et le RN en parti d’extrême droite.
Quel était l’objectif de Monsieur le Maire avec cet édito à trois jours du scrutin ? Favoriser la victoire du Rassemblement National ?
D’autre part, moralement, il nous parait injustifié et malvenu d’utiliser l’édito du journal municipal pour exprimer une opinion personnelle, qui plus est volontairement erronée.
Le Parti Socialiste ne serait donc pas un parti défendant les valeurs de la République, ni Europe Écologie Les Verts, ni le Parti Communiste et, quelle que soit son opinion sur le parti La France Insoumise, le conseil d’état a clairement dit que La France Insoumise ne pouvait être considérée comme un parti d’extrême gauche anti-républicain…
Il est bon de rappeler que le Rassemblement National est classé comme parti extrême et anti-républicain du fait de son positionnement comme parti qui conteste « le système politique républicain et démocratique (anti-électoralisme, antiparlementarisme, aspirations autoritaires, etc.) et/ou le caractère universel des valeurs républicaines de liberté et d’égalité (antisémitisme, racisme, xénophobie, etc.) ».
Pour un complément sur les consignes aux élus dans le cadre des élections, le lecteur pourra se référer au « Mémento du candidat » du ministère de l’intérieur.
