Conseil municipal du 17 décembre 2020
Durant le conseil, une délibération traitait de la restructuration d’une courte portion de l’avenue du 11 novembre, entre le secteur de l’Hoirie et l’Arrosoir, visant la poursuite des aménagements réalisés afin de « créer une continuité cyclable et piétonne entre la Roize et le carrefour du Péage ».
Si cette délibération va bien évidemment dans le bon sens, il nous semble souhaitable qu’une réflexion sur les modes de déplacement de demain, et notamment les modes doux, soit plus souvent au cœur même des réflexions d’aménagement du territoire menées sur la commune.
Voici notre intervention en ce sens.
Le programme de l’Hoirie est connu depuis longtemps, de même que les emplacements des trottoirs et voies cyclables ; c’est pourquoi il est dommage que l’étude pour raccorder les tronçons existants ne commence que maintenant alors que, pendant 6 ans, la commune n’a initié aucun projet en propre sur la mobilité douce, hors ceux pilotés et financés par la CAPV.
Le tronçon mentionné dans la délibération fait de toute façon partie du tracé du plan vélo du Pays Voironnais.
Sorti de l’axe le Fontanil- Centr’alp, quelle réflexion y a t-il aujourd’hui sur la mobilité douce inter et intra quartiers ? Comment y sont associés les Voreppins, les conseils de quartier ?
Certes, vous vouliez le faire mais, avec le COVID… Cependant, initier de tels groupes de travail, bâtir un projet cohérent de déplacement sur la commune sont des sujets qui se préparent en amont ; quelle préparation y a-t-il actuellement ?
La dernière fois que les conseils de quartiers vous ont demandé un point sur les déplacements doux sur la commune, vous avez exhumé le plan local de déplacement écrit en 2012.
Depuis, l’urbanisation de la commune a évolué et continue d’evoluer; les enjeux aussi.
Quelle préparation et réflexion y a-t-il actuellement ?
Quand la voie verte reliant Nardan à Stalingrad sortira-t-elle du mur ? C’est vrai, ce n’est pas de votre faute, c’est à cause du propriétaire du bout qui fait obstruction. Et donc ….
On vous avait proposé de réfléchir au profil de la rue Jacques Prévert pour une meilleurs sécurité des habitants avant de planter les arbres ; vous nous avez dit que ce n’était pas prévu, peut-être dans deux trois ans. Façon élégante pour dire « cela ne nous intéresse pas. On a planté des arbres ; comme cela, les riverains sont contents ». Quant au reste….
On peut aussi dire que Voreppe n’est pas vraiment responsable du réchauffement climatique. Toutefois, quand on connaît les enjeux de la mobilité et par conséquent l’importance de l’aménagement urbain, on en devient responsable quand on préfère le saupoudrage à une réflexion collective et de fond pour mettre en place une vraie politique de déplacement sur notre commune.