Bonne nouvelle ! Un agenda a été mis en place sur le site de la ville ; merci pour cette initiative !
Reste maintenant à en faire de la publicité dans le Voreppe Emoi, sur Politeia, et tous les autres supports de communication de la commune… et à l’alimenter de manière exhaustive !
L’outil pourrait sûrement gagner en ergonomie (la visualisation à la semaine est loin d’être idéale…), en informations (avec des liens plus fréquents) et en contenu (afin de devenir LA page consultée fréquemment, car contenant toutes les informations).
Ainsi, il y a encore des évènements présentés dans le Voreppe Emoi qui ne sont pas mis dans cet agenda… mais c’est un début.
Par exemple, pas d’information sur la balade organisée par Atout A Z’art le samedi 8 octobre (p. 11), sur le vide-grenier ayant eu lieu dans la grande rue mi-octobre ; pas de mention non plus de la conférence et de l’observation du ciel qui sont programmés dans le cadre de la fête de la science le samedi 22 (p.6).
Allez, encore un petit effort, et cet outil deviendra vraiment un facilitateur de l’accès à l’information !
Par ailleurs, une version papier dans le Voreppe Emoi, premier vecteur d’informations de la commune, distribuée dans les boites aux lettres serait un réel plus pour les Voreppins qui l’avaient demandé à 67 % lors de la grande enquête, rappelons-le.
Certes, cela peut paraître contradictoire avec une utilisation sobre du papier, mais les avantages sont à mettre en balance : lien maintenu avec les personnes n’utilisant que peu internet, réduction des mails envoyés (eux aussi gourmands en énergie avec le fichier en pièce jointe plutôt qu’un lien).
Voir nos précédentes publications à ce sujet – De la consultation des voreppins – Planifier et informer – Regards sur le Vemoi de septembre 2021 – Regards sur le Vemoi de février 2022 – Regards sur le Vemoi de mars 2022 – Regards sur le Vémoi d’avril 2022 – Regards sur le Vémoi de juin 2022 – Regards sur le Vémoi de septembre 2022
Page 2, belle initiative que ce ramassage de déchets !
Mais pourquoi se contenter de stigmatiser les « bons » (ceux qui ramassent) et les « mauvais » (ceux qui jettent). Le chemin est long vers une propreté collective, mais ne serait-il pas plutôt judicieux de donner des pistes pour améliorer les comportements plutôt que d’uniquement « jouer » sur le sentiment de culpabilité ?
Voir nos précédentes publications à ce sujet – Tribune octobre 2021 : Les déchets, un enjeu à la poubelle ? – Regards Vemoi avril 2021 – Regards Vemoi de fevrier 2022 – Le pain dans nos petits papiers – Regards sur le Vemoi de mars 2021 – Regards sur le Vemoi d’avril 2021 – Regards sur le Vemoi de juin 2021 – Regards sur le Vemoi de décembre 2021 – Regards sur le Vemoi d’avril 2022
Page 8, pas de hausse du prix des repas du restaurant scolaire !
Voilà une bonne nouvelle ! C’eut été encore mieux si, comme cela est nécessaire, la décision politique avait été vue entre élus avant d’être découverte dans le journal de la ville.
Mais, direz-vous, pas besoin d’élus pour analyser les conséquences et prendre des décisions… !
Page 9, un beau témoignage qui permet de proposer des mesures volontaristes pour limiter notre impact.
Mais comment expliquer ensuite qu’en commission enfance jeunesse, on nous dise que l’on continue à déployer les fameux TBI (tableau blanc interactif) pourtant gourmands en énergie et à l’impact environnemental important.
Alors, le Voreppe Emoi ne serait que du vent (qui heureusement fait partie des énergies renouvelables) ?
Extrait du lien ci-dessus :
« La surconsommation d’énergie et la chaleur
L’envoi, le visionnage, le stockage et le téléchargement d’un document sur un tableau blanc interactif consomment davantage d’énergie. Outre cette surconsommation d’énergie, la lampe du vidéoprojecteur a également tendance à chauffer. Mis à hauteur d’homme, il est néfaste de percevoir un souffle chaud venant du ventilateur.
Impact environnemental
Certes, le TBI est une technologie, mais c’est avant tout un support. Face au tableau traditionnel, c’est l’appareil en lui-même qui a un impact négatif sur notre environnement. D’ailleurs, cet effet concerne toutes les étapes de sa vie : fabrication, utilisation et recyclage. »
Pages 11 à 13, « Et si l’on éteignait ? »
Lors du conseil municipal d’octobre 2020, nous avions de nouveau posé cette question, la réponse fut que cela allait être fait …
On avait oublié de nous dire… « 2 ans après » !
Enfin, ce n’est pas encore fait, car la mairie a prévu une enquête pour tous les Voreppins… enfin non pardon seulement ceux disposant 1/ d’un smartphone et 2/ de l’application Politea…. Démocratie quand tu nous tiens.
Doit-on remercier la guerre en Ukraine et la crise énergétique qu’elle a provoquée pour qu’enfin la majorité passe du « green washing » aux actes ?
Pourtant, les 6 thématiques du dossier sont connues depuis longtemps. D’ailleurs, le projet de charte du Parc de Chartreuse, présenté en conseil municipal récemment, mettait déjà en avant ce point. On peut peut-être rappeler que Voreppe fait partie de ce même Parc.
On aurait pu prendre les devants avant, les économies, c’est bon pour les finances ! Mais surtout, cela aurait montré que la majorité est réellement convaincue qu’il faut réduire notre consommation d’énergie. Mais voyons le verre à moitié plein : nous y sommes – presque – enfin !
D’ailleurs, pourrait-on être volontaristes et réduire le temps d’éclairage des panneaux lumineux de la ville, allumés aujourd’hui jusqu’à 23h ? une mesure qui semble facile à mettre en place, non ?
Et aussi supprimer, comme demandé par de nombreux Voreppins, le bandeau qui reste tout le temps allumé sur ces panneaux ?
En tout état de cause, nous espérons seulement que le passage du « Voreppe y réfléchit » à « Voreppe agit » ne nécessitera par encore quelques précieuses années.
Voir nos précédentes publications à ce sujet – De la consultation des voreppins – Panneaux électroniques d’Information – Budget primitif 2021 – Décision modificative n°1 – Budget principal 2021 – Éteins la lumière … – Approbation du règlement local de publicité – Ecole Debelle
Page 14, les arbres, un vaste sujet que nous développons ici.
Vous remarquerez qu’une fois de plus, on parle de « bilan abattage/replantage », mais jamais de la raison pour laquelle il est nécessaire de végétaliser la ville, pourquoi il faut avoir un vrai plan d’aménagement incluant les plantations d’arbres et autres végétaux dans une commune. La végétalisation vue comme une contrainte par la majorité ?
D’ailleurs, le nombre d’arbres est une chose, mais leur taille, leur densité, leur localisation en sont d’autres qu’il s’agirait de ne pas oublier dans l’équation… Il n’est pas besoin d’être mathématicien pour comprendre que remplacer un arbre ayant plusieurs dizaines d’années par un autre de quelques années n’est pas une opération « égale ».
La végétalisation des villes et bien sûr de Voreppe fait partie des enjeux importants dans le cadre du dérèglement climatique pour mieux vivre au quotidien dans les espaces urbains.
Alors, après une prise de conscience tardive sur l’éclairage public, peut-être verra-t-on très prochainement une prise en compte sur l’intérêt d’une végétalisation volontariste…
Tout le monde aura remarqué l’abattage de 16 arbres le long de la promenade de Roize. Et ce n’est qu’une première tranche !
Encore une action qui n’a pas été discutée en commission !
Voir nos précédentes publications à ce sujet – Désolation sur la Roize – Regards sur le Vemoi de septembre 2022 : comme un arbre dans la ville – Elus … pour quoi ? – Plantons l’avenir de notre ville – Urbanisme et qualité – Des mots aux actes ! – Regards sur le Vémoi de février 2021 – Regards sur le Vémoi d’avril 2021 – Regards sur le Vémoi de février 2022 – Armand-Pugnot – Ouvrir le champ des possibles
Page 14, le réseau de chaleur bois nous permet aujourd’hui de mieux gérer les hausses de tarif des matières premières.
Pourtant, quand notre équipe municipale en place de 2008 à 2014 a fait le choix du chauffage urbain bois, il n’y avait pas encore de crise énergétique.
Malgré les critiques à l’époque, elle a maintenu ce choix mis en avant si positivement aujourd’hui.
Prévoir, anticiper,… c’est aussi cela le rôle des élus.
Maintenant, la crise est vraiment palpable alors tout le monde s’active. Cela, c’est réagir et non prévoir.