Le confinement a imposé à tous les élèves, de la primaire au lycée, de basculer sur des outils numériques pour maintenir, tant que faire se peut, la continuité pédagogique.
Ces dispositions seront utilisées bien au delà du 11 mai puisqu’il est maintenant établi que le déconfinement sera très progressif.
Toutes les familles ne sont pas logées à la même enseigne en termes d’équipement. Certaines sont obligées de partager les temps entre les fratries sur l’unique ordinateur de la famille, d’autres ne sont même pas équipées. Au delà des difficultés proprement scolaires, qui doivent être également gérées, nous avons proposé que la mairie aide les familles de tout élève, quel que soit son niveau, qui n’aurait pas les moyens informatiques nécessaires.
C’est le sens du courrier envoyé il y a 15 jours aux élus de la majorité, retranscrit dans notre billet du 14 avril.
Nous n’avons reçu aucune réponse ni même accusé de réception de la part des élus. Après une relance et au bout de 10 jours, nous avons appelé directement monsieur le maire qui nous a dit ne pas vouloir mettre en place cette aide. Il a argumenté que c’est « compliqué », qu’on n’était pas sûrs que ça marche du côté des familles en termes de connexion et qu’il n’avait pas les ressources pour le faire.
Nous ne sommes pas d’accord avec son analyse.
Non seulement il n’a pas cherché à se rapprocher de nous pour avoir notre avis opérationnel et le nombre de volontaires que l’on pouvait mobiliser, mais en plus, il se retranche derrière d’éventuelles difficultés pour ne pas agir.
Certes, il peut y en avoir ; mais même si une telle action ne peut répondre à tous les besoins, elle aurait pu apporter une aide à un certain nombre de familles sur Voreppe. Nous estimons que le jeu en vaut la chandelle dans cette période si particulière et étions prêts à aider.
La mise en place opérationnelle n’est pas compliqué techniquement et demande juste un peu de coordination pour répondre dans un très bref délai aux premières demandes.
Notre demande a été rejetée.
Des élèves et familles que l’on pouvait aider restent isolées dans leurs difficultés accrues par le manque de moyens techniques alors que la ville peut apporter une réponse.
Dommage. Vraiment dommage.