On se bouge !
Sous l’égide de la Région, les différentes agglomérations (Pays Voironnais, Grésivaudan, Metro), le SMTC et le Département ont élaboré une charte actant le redémarrage des discussions pour une agence unique de mobilité.
Les déplacements quotidiens sont un enjeu majeur pour tous les habitants de la région grenobloise.
Faciliter les déplacements collectifs, horaires, cadencements, billetterie, tarification unique ou zonée, nous devons avancer pour l’intérêt du plus grand nombre et au nom des enjeux environnementaux de notre cuvette !
Après 5 ans d’inactivité, les collectivités concernées sont enfin prêtes à reprendre les discussions.
Au delà des enjeux de fond qui font consensus, il y a des problèmes majeurs identifiés et à traiter : la dette du SMTC, les investissements des voies ferrées envisagées pour le RER grenoblois, le financement de cette agence unique… Qui va payer ? Combien ? Comment va se faire la gouvernance ? …
Les élus majoritaires de Voreppe ont refusé de voter cette charte. Ils veulent que tous ces problèmes soient résolus avant d’envisager toute discussion alors que justement cette charte est faite pour mettre tout le monde autour de la table !
Cohérents avec nos positions affichées de tout temps, nous avons voté cette charte donnant enfin mandat à l’exécutif du Pays Voironnais pour avancer concrètement sur la politique des déplacements et faciliter le quotidien de milliers de travailleurs et habitants.
Suivant l’engagement du Pays Voironnais, il est hors de question de reprendre toute dette du SMTC ou perdre la main sur l’organisation de nos transports internes. Cette charte est un « mandat pour construire » avec les autres, pas un abandon quelconque de responsabilité ou prérogative.
Le temps non plus n’est pas anodin. Ce travail lancé depuis des années aurait dû avancer. Luc Rémond, Vice-Président à la mobilité, a toujours pretexté les désaccords de la Metropole grenobloise et du SMTC.
Ne pas le faire aujourd’hui, c’est reporter ce travail à 2022-2023 à cause des diverses élections (municipales, régionales, départementales).
L’urgence est là et nous devons être pragmatiques.
Étape par étape, résoudre rapidement les problèmes qui peuvent l’être et prendre le temps nécessaire pour les questions plus complexes.
Dommage que certains rejettent la simple idée de se mettre au travail avec les autres.